Le spécialiste des têtes couronnées voue une passion pour le Luxembourg depuis ses plus jeunes années. « Lorsque la loi a été modifiée en 2017, j’ai pu reprendre au nom de mes grands-parents la nationalité luxembourgeoise. Par piété filiale bien sûr, mais aussi parce que je me suis toujours senti luxembourgeois », confie-t-il avant d’ajouter : « Ce sont eux qui m’ont transmis l’amour de leur patrie. Et c’est au Luxembourg que je me suis découvert un intérêt pour l’Histoire, et la famille souveraine. Mes grands-parents m’envoyaient chaque semaine une carte postale avec les membres de la famille grand-ducale », se souvient-il.
Tout au long de sa carrière, Stéphane Bern a consacré plusieurs ouvrages au Luxembourg. Corédigé avec la grande-duchesse Maria Teresa de Luxembourg à l’occasion du 40ème anniversaire de son union avec le grand-duc Henri, Un amour souverain est sans doute le plus marquant d’entre eux. « Au-delà de leur histoire d’amour, ce livre dévoile les coulisses de la monarchie luxembourgeoise. Il raconte son évolution et rappelle son rôle social », précise-t-il.
Alors, qui d’autre que lui pour nous apprendre une anecdote sur le Luxembourg ? À cette question, le célèbre animateur nous raconte l’histoire du diable qui survola le pays avec sa besace remplie de châteaux et qui, impressionné par sa beauté, les fit tous tomber. « C’est pour cela que notre petit pays a autant de châteaux ! » s’amuse-t-il. Et quant à celle de son endroit préféré, c’est sans hésiter qu’il répond la vieille ville « là où il a l’impression que rien n’a changé depuis un millénaire ».
Propos recueillis par Aurélie Billecard.
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